Mathilde L’HUILLIER

Mathilde L’HUILLIER est née en Dordogne mais arrive, à tout juste deux ans, dans le Tarn-et-Garonne (82) suite à un changement de vie souhaité par ses parents au lendemain de mai 1968. Ils rénovent de leurs propres mains la grange de la maison qui servira d’atelier pour leur nouvelle activité de céramiste. Le tour et les bas reliefs pour elle, les sculptures, émaux et cuissons pour lui et, dans les années 80, la mosaïque.
Après des études aux Beaux-Arts de Bordeaux, Mathilde rejoint son père et, très vite, décorent ensemble des surfaces monumentales: mosquées d’Oman, piscines, hôtels, aéroports. Le portrait de Georges Brassens à la station de métro Porte-des-Lilas, c’est eux, de même que la fresque de 950 mètres réalisée sur l’une des tours de la Défense. Pour cette œuvre monumentale, en collaboration avec l’artiste Guy-Rachel GRATALOUP, sa mère les rejoindra.
À son firmament, l’entreprise familiale emploiera jusqu’à 17 personnes et réalisera 70% de son chiffre d’affaire avec les pays du Moyen-Orient. L’instabilité du proche orient dans les années 90 mettra l’entreprise au ralenti.
La conjoncture compliquée poussera ses parents à se retirer et Mathilde à trouver sa propre voie en se faisant plaisir, sans oublier l’enseignement familial. Aujourd’hui elle compose des mosaïques de A à Z pour des fresques pouvant encore atteindre 400 mètres carrés. Elle s’est longtemps partagée entre le Lot-et-Garonne et les Landes mais, depuis 2012, Mathilde a installé son atelier non loin de Dax où elle conjugue réalisations à plus petite échelle et formation pour transmettre son savoir-faire. Aujourd’hui je vous présente ses tableaux mixtes, qui associent Raku & Mosaïque.